La définition :
L’environnement est défini comme « l’ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins »1,. Depuis les années 1970 le terme environnement est utilisé pour désigner le contexte écologique global, c’est-à-dire l’ensemble des conditions physiques, chimiques, biologiques, climatiques, géographiques et culturelles au sein desquelles se développent les organismes vivants, et les êtres humains en particulier.

La dimension culturelle étant difficile à modéliser et quantifier les experts se sont attachés à développer des outils de mesure des impacts potentiels d’une activité sur l’environnement et à évaluer si le développement actuel n’avait pas conduit l’humanité à dépasser certaines limites naturelles de notre planète Même si cette approche conduite par Johan Rockström, directeur du Stockholm Resilience depuis 2009 n’est pas partagée par tous les scientifiques, elle a le mérite de poser clairement certains enjeux. En 2015, réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, et maîtrise des flux azote (et phosphore) seraient les plus critiques.

Biodiversité est un néologisme par lequel on désigne l’ensemble des espèces vivantes, la diversité biologique. La biodiversité englobe la diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes. La biodiversité ne se limite pas à la somme de tout ça, elle comprend également le fait que ces niveaux interagissent. Elle ne se limite évidemment pas à une liste d’espèces critiques.

Les principaux points à mettre en œuvre :
POURQUOI ?
COMMENT ?
Car la terre est finie et la population humaine toujours en croissance et les impacts par individus grandissant. Il vaut mieux anticiper que subir.
La préservation (réduction de consommation…) du capital naturel devrait être une préoccupation évidente.
Pour la survie des espèces ( symbiose et écosystème…)
Pour la protection ou la réintroduction d’espèces en voie de disparition (abeilles … )
Pour mieux connaître les solutions développées par la Nature ( biomimétisme)
Pour sensibiliser aux problèmes du développement durable et souhaitable

Compréhension des enjeux et des mécanismes du vivant
Communication, formation, éducation multi acteurs Video et reportages de sensibilisation
Gestion des priorités
Recherche appliquée sur les écosystèmes (approche systémique)
Recherche appliquée sur ce que la nature nous apprend
Définir des règles et des bonnes pratiques pertinentes (conventions, normes, labels…)
Mise en œuvre de solutions simples type eco-gestion pour agir même modestement
L’Avis de ResEnTer ou d’un expert
Il convient de prendre en compte l’enjeu environnemental dans sa dimension globale de relations et inter-relations avec l’ensemble du monde vivant. La dimension culturelle clé est que les enjeux qui sont associés aux excès récents (dépassement des limites estimées raisonnables par les experts) ne sont ni directement visibles (perception) ni traditionnellement identifiés dans le monde occidental (suprématie de l’homme), ni déjà pilotés (absence de gouvernance planétaire) . Il faut donc comprendre et analyser créer des expertises dédiées ( ex GIEC…). Cela passe par la collecte de données, la construction d’indicateurs parfois complexes et une modélisation des impacts clés ( santé, biodiversité, ressources…) pour enrichir le débat qui doit être partagé par tous les acteurs. L’urgence est double : agir et comprendre. Il faut créer différents niveaux de consensus, certains sont plus évidents que d’autres. Sur quelles capacités d’adaptation peut-on compter ?